La formation « Sciences et Technologies des Plasmas » a démarré en septembre 2016 comme parcours du Master E.E.A. avant de passer dans la Mention Energie en septembre 2022. A la rentrée de septembre 2022, une soixantaine d’étudiants avait été diplômés. Nous avions demandé, il y a quelques années, à quelques étudiants avec des profils différents de parler leur expérience dans le cadre du Master, vous trouverez leurs retour ci-dessous.

Manon Soulier
Master 1 de Physique Chimie
Diplômée en juillet 2017
Vincent Casanovas
Master 1 EEA
Diplômé en juillet 2017
Laura Cacot
Licence de Physique-Chimie
Diplômée en juillet 2018
Simon Soulié
Licence de Physique-Chimie
Diplômé en juillet 2018
Naomie de Mejanes
Licence de Physique
Diplômée en juillet 2019

Bonjour Manon, est-ce que tu pourrais nous présenter ton parcours avant ton entrée en Master ?

J’ai intégré le Master STP au niveau M2. Avant cela, j’ai réalisé un M1 de physique et chimie fondamentales à l’UPS dans lequel j’ai acquis de nombreuses notions théoriques et pratiques menant vers de la recherche fondamentale. J’ai effectué ma licence à Albi, en EEA (Electronique Energie électrique et Automatique) avec une approche de l’électronique par l’instrumentation scientifique et une composante physique importante, notamment une UE sur les plasmas qui m’a donné un petit avant-goût de leur diversité.

Est-ce que tu peux nous expliquer les raisons de ton choix du parcours STP ?

J’ai choisi d’intégrer ce master pour plusieurs raisons. La pluridisciplinarité des plasmas m’a attirée dès le départ. L’étude d’un plasma mêle les différentes disciplines que j’avais abordé jusque-là. La génération du plasma et la conception d’un réacteur dépendent à la fois d’éléments d’instrumentation, de physique et de chimie. L’aspect applicatif du plasma dans des domaines très variés a conforté mon choix d’approfondir mes connaissances et mes compétences dans ce domaine.

Est-ce que tu étais dans le parcours bidiplomant FR/QC, si oui pourquoi et avec quelle université au Canada ?

Non, j’ai intégré directement le M2 local.

Parle nous de ton expérience durant le Master, comment se sont passé ces deux années ? 

J’ai effectué uniquement l’année de M2. Dans ce cadre, j’ai acquis des connaissances à la fois sur la théorie et les fondements des plasmas, les diagnostics et leur intérêt en fonction du plasma, de son application et des moyens à disposition. Le format du Master m’a également beaucoup plu, effectuer les cours au sein du laboratoire permet de faciliter la communication entre les enseignants et les étudiants et d’avoir un accès direct aux manipulations pourconcrétiser les concepts abordés pendant les cours. L’investissement des enseignants se ressent également étant donné que leurs cours sont en lien direct avec leurs sujets de recherche.

Ce parcours de master est très axé sur l’apprentissage par la pratique lors de longues périodes de stage, est-ce que tu peux nous parler de ton projet ou de tes projets durant ces deux années ?

J’ai réalisé mon stage de M2 dans le laboratoire Diagnostics des Plasmas Hors Equilibre (DPHE). J’ai travaillé sur l’étude d’un plasma généré par une source micro-ondes en vue d’une application à la décontamination bactérienne des épices. Dans ce contexte, j’ai caractérisé le plasma d’un point de vue physique en utilisant les outils abordés pendant le Master (sonde de Langmuir et spectroscopie d’émission optique). A partir de là, j’ai sélectionné un jeu de paramètres susceptibles d’entraîner l’inactivation de bactéries par le plasma. J’ai vérifié l’efficacité de ce procédé en déterminant les effets du plasma sur les bactéries par des méthodes microbiologiques. J’ai acquis dans ce stage des compétences pratiques en termes de microbiologie complémentaires aux connaissances théoriques que j’avais eu pendant le Master sur l’interaction plasma-bactérie.

Quels sont les points positifs que tu ressorts de cette expérience professionnelle ?

Ce stage m’a fait mettre un pied dans la recherche et a conforté mon envie de poursuivre avec un doctorat dans le domaine des plasmas appliqués à l’agroalimentaire. Il m’a permis d’approfondir certains concepts étudiés pendant le Master et de les mettre en pratique.

Quel est ton bilan de ces deux années ?

Mon bilan est très positif, je pense que mes réponses aux questions précédentes le montrent. Le contenu du Master est très intéressant, riche et abordé de manière agréable. Ce Master prépare très bien à une poursuite en doctorat dans le domaine des plasmas.

Après ton Master, est-ce que tu as fait une thèse ou est-ce que tu as directement candidaté sur des emplois ?

J’ai effectué une thèse dans le laboratoire dans lequel j’avais réalisé mon stage de M2. [NDLR : Manon a soutenu sa thèse à l’Université Toulouse III – Paul Sabatier le 8 décembre 2020]

Est-ce que tu peux nous parler de ta vie professionnelle actuelle ? et en quoi le parcours STP t’es utile dans ton quotidien professionnel ?

Je viens de finir de rédiger ma thèse concernant l’étude d’un plasma d’air à basse pression appliqué au traitement de semences. Le Master m’a permis d’acquérir des connaissances solides dans le domaine des plasmas, d’avoir un apport théorique concernant les diagnostics pouvant être mis en œuvre et un regard critique sur ces méthodes en fonction de l’objectif visé.  

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Bonjour Vincent, est-ce que tu pourrais nous présenter ton parcours avant ton entrée en Master ?

J’ai débuté mes études supérieures par un BTS Domotique puis une classe préparatoire ATS avant d’intégrer l’université Paul Sabatier en L3 EEA REL. J’ai poursuivi ensuite en M1 CESE et je suis entré en M2 STP lors de sa création.

Est-ce que tu peux nous expliquer les raisons de ton choix du parcours STP ?

J’ai choisi le parcours STP en première année de master lorsque j’ai pu suivre des cours et des travaux pratiques sur les plasmas. Ce domaine de recherche m’a vraiment plu de suite et m’a beaucoup intéressé. J’ai aussi pu assister à une soutenance de thèse de l’équipe GREPHE ce qui m’a donné envie de poursuivre par une thèse.

Est-ce que tu étais dans le parcours bidiplomant FR/QC, si oui pourquoi et avec quelle université au Canada ?

Non, j’étais dans le parcours local.

Parle nous de ton expérience durant le Master, comment se sont passé ces deux années ? 

Dans mon cas, je fais partie de la première promo alors cette année a été riche en enseignements. Ce que je retiens le plus c’est l’implication des professeurs et leur disponibilité pour nous faire progresser, répondre à nos questions et nous proposer des cours et travaux pratiques variés pour nous sensibiliser au vaste champ de recherche  et d’applications que sont les plasmas.

Ce parcours de master est très axé sur l’apprentissage par la pratique lors de longues périodes de stage, est-ce que tu peux nous parler de ton projet ou de tes projets durant ces deux années ?

Mon projet de stage au sein de l’équipe AEPPT du laboratoire LAPLACE concernait le phénomène d’arc tracking dans les réseaux de câbles, notamment pour l’aéronautique.Il s’agissait d’un stage de recherche expérimentale, lors du quel je devais mener une campagne d’essais d’arcs sur des câbles aéronautiques. Ces essais, consistaient à établir un bilan énergétique du phénomène pour connaître la répartition des puissances mises en jeu en fonction des paramètres électriques et atmosphériques environnants.

Quels sont les points positifs que tu ressorts de cette expérience professionnelle ?

Cette expérience m’a permis de participer à un projet de recherche en collaboration avec AIRBUS pour leur projet d’avion plus électrique. Donc de découvrir le déroulement d’un projet de recherche sur plusieurs années. D’un point de vue technique, j’ai appris à utiliser un banc d’essai, réaliser une acquisition avec des caméras rapides, encapsuler et analyser un échantillon au microscope numérique.Enfin, cela m’a permis de travailler avec les chercheurs du laboratoire LAPLACE et particulièrement ceux de l’équipe AEPPT qui m’ont très bien accueilli lors de ce stage.

Quel est ton bilan de ces deux années ?

Mon bilan est positif, je me suis vraiment plu dans ce master. Si c’était à refaire, je le referais sans hésiter.

Après ton Master, est-ce que tu as fait une thèse ou est-ce que tu as directement candidaté sur des emplois ?

Après le master, j’ai candidaté à une thèse sur le sujet de mon stage. Mais n’ayant pas été retenu, j’ai candidaté à des emplois directement. Au bout d’un mois et demi, j’ai été embauché en tant que consultant dans une entreprise de prestation/conseil en ingénierie, pour travailler au service méthodes de la centrale nucléaire de Golfech.

Est-ce que tu peux nous parler de ta vie professionnelle actuelle ? et en quoi le parcours STP t’es utile dans ton quotidien professionnel ?

Actuellement, je suis chargé d’affaires dans le domaine de la gestion technique des bâtiments afin d’assurer le pilotage des installations CVC. Nous avons d’ailleurs réalisés quelques chantiers au CNRS.Malheureusement, le parcours STP ne m’est pas utile aujourd’hui dans ma vie professionnelle. Mais il m’a apporté de plus profondes connaissances comme par exemple sur la composition et le fonctionnement des disjoncteurs, des tubes fluorescents et sur le phénomène d’effet de peau.

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Bonjour Laura, est-ce que tu pourrais nous présenter ton parcours avant ton entrée en Master ?

Avant mon entrée au master j’ai fait un baccalauréat scientifique suivit d’une licence en physique chimie à l’INU Champollion d’Albi.

Est-ce que tu peux nous expliquer les raisons de ton choix du parcours STP ?

Lors de ma licence j’ai eu la chance d’assister à un cours de physique des plasmas. Aimant particulièrement ce sujet et ayant envie de m’orienter dans la recherche j’ai cherché le master qui pourrait me convenir. Le master science et technologie des plasmas répondait parfaitement à mes attentes d’une part par la proposition de cours et d’autre part par la possibilité d’études à l’international.

Est-ce que tu étais dans le parcours bidiplomant FR/QC, si oui pourquoi et avec quelle université au Canada ?

J’étais dans le parcours international en échange avec l’INRS de Varennes. Mon sujet portait sur la nucléation dans un plasma de Silane et la collaboration FR/QC m’a permis d’avoir une approche expérimentale (FR) et théorique (QC) sur ce problème.

Parle nous de ton expérience durant le Master, comment se sont passé ces deux années ? 

Le premier semestre du parcours international est très intense, il y a beaucoup de cours et c’est durant ce semestre que toute la théorie sur les plasmas nous est donnée. Par la suite je suis partie en stage au QC pour un an et j’ai pu mettre en œuvre toute cette théorie. Durant le dernier semestre j’ai poursuivi mon stage de façon expérimentale en France, les cours que j’avais suivie et le savoir que j’avais acquis pendant mon stage au Québec m’ont permis de finaliser mon stage avec une bonne compréhension de mon sujet. D’autre part durant ce dernier semestre j’ai aussi suivis des cours d’application des plasmas qui m’ont permis de connaître les débouchées et tous les sujets se rapportant au plasma.

Ce parcours de master est très axé sur l’apprentissage par la pratique lors de longues périodes de stage, est-ce que tu peux nous parler de ton projet ou de tes projets durant ces deux années ?

Mon sujet portait sur le phénomène de nucléation dans un plasma poudreux. Durant mon premier stage d’un an au Québec j’ai développé un code permettant de modéliser l’évolution de la densité de chaque espèce au cours du temps en fonction de plusieurs paramètres tels que la température dans un plasma de Silane. De retour en France j’ai utilisé la théorie apprise à l’INRS pour expliquer la nucléation observée dans un plasma RCE d’acétylène.

Quels sont les points positifs que tu ressorts de cette expérience professionnelle ?

Cette expérience et ces longues périodes de stage m’ont permis de connaître le fonctionnement des laboratoires de recherches dans deux pays différents. J’ai également appris à travailler en collaboration entre deux laboratoire. Le grand point positif de cette expérience est la complémentarité des deux stages.

Quel est ton bilan de ces deux années ?

Ces deux années m’ont permises de développer mon autonomie et d’appliquer ainsi que de maîtriser tous les cours enseignés au premier semestre. Les longues périodes de stage en laboratoire ont également laissé place à beaucoup d’échange avec des doctorants et autres personnels de laboratoire, ce qui m’a permis d’orienter mon projet professionnel et d’apprendre sur le métier de chercheur.

Après ton Master, est-ce que tu as fait une thèse ou est-ce que tu as directement candidaté sur des emplois ?

Après mon master j’ai fait une thèse. [NDLR : Laura a soutenu sa thèse à l’Université de Montréal (en co-tutelle avec l’Université Toulouse III – Paul Sabatier) le 3 novembre 2022]

Est-ce que tu peux nous parler de ta vie professionnelle actuelle ? et en quoi le parcours STP t’es utile dans ton quotidien professionnel ?

Je suis actuellement en thèse en physique des plasmas en cotutelle entre la France et le Québec. Dans un premier temps je pense que le master STP m’a permis de postuler à une thèse demandant ma mobilité à l’étranger.  D’autre part, je sais aujourd’hui comment fonctionne un laboratoire de recherche et je pense avoir été plus à l’aise lors des premiers mois de ma thèse. Les cours que j’ai suivis tout au long du parcours STP me sont utiles tous les jours et sont de vraies ressources pour poursuivre ma thèse. Enfin l’autonomie acquise lors de mon parcours me permet aujourd’hui de progresser dans mes recherches.  

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Bonjour Simon, est-ce que tu pourrais nous présenter ton parcours avant ton entrée en Master ?

J’ai obtenu un baccalauréat scientifique spécialité SVT. Ensuite, j’ai fait une licence physique/chimie à l’INU Jean-François Champollion à Albi. Puis j’ai intégré le M1 EEA STP.

Est-ce que tu peux nous expliquer les raisons de ton choix du parcours STP ?

Ce qui m’a attiré dans ce master, c’est son côté accès sur la pratique au travers des stages. Peu de cours et beaucoup de stage. Mais aussi le lien entre les cours et la réalité des recherches scientifiques menées au LAPLACE. Mais également le fait de partir un an à l’étranger et d’obtenir un diplôme canadien.

Est-ce que tu étais dans le parcours bidiplomant FR/QC, si oui pourquoi et avec quelle université au Canada ?

Alors, j’ai suivi le parcours franco-québécois avec l’université Laval au Québec. La raison, c’est simple, pour partir découvrir un nouveau pays et un nouveau système.

Parle nous de ton expérience durant le Master, comment se sont passé ces deux années ? 

Pour ma part, j’ai effectué l’intégralité du master 1 avec l’université Paul Sabatier puis l’intégralité du M2 à l’université Laval. C’était un choix, conclut avec mes 2 encadrants des 2 universités afin d’acquérir un peu d’expérience sur le dispositif expérimental à Toulouse et être plus à l’aide à Québec. Durant le M1, le premier semestre est accès 100% cours théorique. Des cours super intéressant aminées par des chercheurs du Laplace expert dans leurs domaines respectifs (physique des plasmas, source plasmas) avec quelque cours en commun avec les autres filières (anglais, simulation multi-physique, …) Le deuxième semestre se concentre exclusivement aux applications des plasmas dans tous les domaines (enivrement, spatial, …). Étant donné que les cours sont donnés par les chercheurs, la proximité avec les salles expérimentales permet de faire des visites suite au cours afin de mieux comprendre et voir les choses. Déjà, ce deuxième semestre est plutôt orienté vers des travaux pratiques et des présentations (pas forcément d’examens écrit). A partir du mois de mars, j’ai commencé mon stage au sein du Laplace jusqu’en juillet. Un travail exclusivement expérimental à commencer à partir de là. En septembre, mon année à Québec a débuté. Là aussi, mon intégration au sein du laboratoire de recherche a été rapide. Durant l’année, j’ai dû suivre quelques cours de l’université Laval, mais la majeure partie de mon activité se concentrer sur mon stage au sein du laboratoire. Au final, j’ai passé 2 années au sein de laboratoires de recherche à effectuer mon stage qui est vraiment une première expérience très enrichissante dans le monde de la recherche.

Ce parcours de master est très axé sur l’apprentissage par la pratique lors de longues périodes de stage, est-ce que tu peux nous parler de ton projet ou de tes projets durant ces deux années ?

Mon projet consisté à traiter des fibres naturelles par plasma afin de modifier leurs propriétés pour des applications biomédicales. Pour ne pas rentrer dans le détail, la fibre est traitée par plasma afin d’apporter de nouveaux groupements chimique et ensuite, des cellules sont déposées dessus pour voir leur évolution. C’était un projet très enrichissant au croisé de plusieurs domaines : physique, chimie et aussi un peu de biologie.

Quels sont les points positifs que tu ressorts de cette expérience professionnelle ?

De nombreux points positifs sont à tirer de mon expérience !! Déjà le fait d’être totalement immergé dans la recherche. Le fonctionnement de la recherche au Québec demande nettement plus d’autonomie qu’en France. Mais c’est un point très positif, ça nous permet d’apprendre de nouvelles choses. Un autre point positif, ce sont les liens entre les cours et les stages. Les cours permettent d’apprendre des notions fondamentales pour le stage. On ne s’en rend pas forcément compte pendant les cours mais quand le stage commence on se dit « Ah oui, j’ai vu cela en cours ».

Quel est ton bilan de ces deux années ?

Beaucoup de positif. Je ressors grandi de cette expérience du point de vue professionnel mais aussi personnel. Avec de belles découvertes, de belles rencontres et de belles expériences.

Après ton Master, est-ce que tu as fait une thèse ou est-ce que tu as directement candidaté sur des emplois ?

Suite à mon master, j’ai choisi d’effectuer une thèse dans un domaine différent de celui de mon stage. [NDLR : Simon a soutenu sa thèse à l’Université Grenoble Alpes le 29 septembre 2021]

Est-ce que tu peux nous parler de ta vie professionnelle actuelle ? et en quoi le parcours STP t’es utile dans ton quotidien professionnel ?

Actuellement je suis en thèse en partenariat avec une entreprise dans le domaine du génie électrique à Grenoble. Mon parcours plus par m’aide beaucoup, pas forcément au niveau des connaissances mais l’autonomie que j’ai pu acquérir ainsi que l’expérience. Ces deux années du master STP mon permis d’avoir de vraies compétences en gestion de projets ou même au niveau de la restitution des résultats (présentation ou rapport). Ce parcours permet aussi d’avoir une vraie immersion dans le domaine de la recherche. Quand j’ai commencé ma thèse, je savais plus ou moins ou je mettais les pieds et comment procédés. Et ça, c’est un vrai gain de temps et d’énergie.  

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Bonjour Naomie, est-ce que tu pourrais nous présenter ton parcours avant ton entrée en Master ?

Bonjour, avant mon entrée en Master j’ai fait une Licence de physique à l’Université Paul Sabatier.

Est-ce que tu peux nous expliquer les raisons de ton choix du parcours STP ?

A la suite de la Licence, j’affectionnais tout particulièrement l’électromagnétisme, la physique statistique ou encore la mécanique des fluides. Le parcours STP était la bonne solution pour allier toutes ces disciplines au travers de la physique des plasmas. De plus le parcours propose des enseignements autour des applications des plasmas dans l’aérospatiale qui est le secteur au sein duquel je souhaitais évoluer. Aussi il faut dire que l’opportunité de faire un double diplôme avec une université québécoise était particulièrement attractive.

Est-ce que tu étais dans le parcours bidiplomant FR/QC, si oui pourquoi et avec quelle université au Canada ?

J’étais dans le parcours de bi-diplomation FR/QC. J’ai fait ce choix car c’est évidemment une super opportunité pour avoir une expérience de recherche à l’étranger et aussi de pouvoir voyager durant ses études dans une région exceptionnelle. J’ai pu étudier à l’Université de Montréal.

Parle nous de ton expérience durant le Master, comment se sont passé ces deux années ? 

Les deux années sont passées très vites et ont été très enrichissantes. Je pense que c’est dû aux longues périodes de stage.

Ce parcours de master est très axé sur l’apprentissage par la pratique lors de longues périodes de stage, est-ce que tu peux nous parler de ton projet ou de tes projets durant ces deux années ?

Durant un an et demi j’ai travaillé sur un seul projet entre le laboratoire LAPLACE et le département de physique de l’Université de Montréal. Mon projet consistait à étudier une décharge à barrière diélectrique dans un contexte de dépôt de couches minces sur un matériau cellulosique grâce à des diagnostics électriques et optiques.

Quels sont les points positifs que tu ressorts de cette expérience professionnelle ?

Je dirai que les points positifs sont surtout sur le CV. Peu d’étudiants ont la chance de pouvoir réaliser d’aussi longs stages en recherche durant leur Master. C’est un vrai plus pour la poursuite de carrière.

Quel est ton bilan de ces deux années ?

Le bilan est très positif, je n’en garde que des bons souvenirs que ce soit sur le plan professionnel ou humain.

Après ton Master, est-ce que tu as fait une thèse ou est-ce que tu as directement candidaté sur des emplois ?

Après le master je suis entrée en thèse.

Est-ce que tu peux nous parler de ta vie professionnelle actuelle ? et en quoi le parcours STP t’es utile dans ton quotidien professionnel ?

Aujourd’hui je suis en thèse à l’ISAE-SUPAERO, j’étudie l’interaction d’un plasma éjecté par un moteur électrique de nano-satellite sur le système de communication. Le parcours STP m’a permis d’acquérir une bonne expérience professionnelle dans le milieu académique et bien entendu des connaissances sur la physique des plasmas.  

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